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ETES-VOUS UN SALE CON ?

jeudi 12 juillet 2007

Le sale con ne se gère pas, il se neut-rat-lise ou il se fuit…

Voici un nouveau témoignage, un de plus...



J'ai travaillé deux ans dans une entreprise absolument grandiose si on l'envisage sous l'angle unique de la présence des sales cons.

En premier, le Sale Con number one, le PDG, mal élevé, raciste, méprisant avec ses employés et maniant l'insulte et le dénigrement pour apeurer son "troupeau de bétail" (j'utilise à dessein son vocabulaire de Sale Con).

Evidemment, il a trouvé des alliés puissants à l'intérieur de la boîte, tous persuadés que s'ils font bien tout comme on leur dit, ils vont grimper rapidement dans la hiérarchie, avoir de bons salaires et acquérir du pouvoir (je précise que les salaires sont plutôt minables dans cette entreprise, que les avantages accordés avec parcimonie et condescendance aux salariés sont ridicules, mais tout passe comme une lettre à la poste, tant il est vrai qu'entre Sales Cons, on finit toujours par s'entendre...).

Il y a donc un paquet de Sales Cons qui se croient indispensables, des grandes gueules mal embouchées avec lesquelles il ne faut pas hésiter à l'ouvrir aussi grand, sous peine de passer pour une lopette.

Je précise que la plupart des Sales COns des niveaux inférieurs sont plutôt des femmes (et ça me désole, car j'en suis une...).

Pour ma part, j'ai été accueillie très froidement par mes futurs collègues lorsque je suis arrivée dans l'entreprise, mais j'avais besoin de travailler et j'ai décidé que les choses devaient s'arranger si je faisais bien mon travail et si je restais polie et ouverte. Que nenni !

Cette attitude a plutôt contribué à me nuire, sans compter ma Sale Conne directe, une jeune femme très manipulatrice, qui devant mon manque de réceptivité face à ses manoeuvres (elle et son équipe contre le reste du monde, elle et son énorme capacité de travail, elle et ses puissantes qualités, elle et elle, en somme...), est devenue brutalement très agressive lorsque je suis revenue d'un arrêt maladie dû au surmenage et à un trop-plein de travail (heures supplémentaires à gogo du fait d'une organisation totalement imbécile, etc.).

J'ai toujours donné mon sentiment sur la question de l'organisation et notamment à propos de cette tripotée d'heures sup soit disant incontournables, mais cela a été interprété par mes collègues comme une marque de ma fainéantise et de ma faiblesse.

J'ai dû subir des railleries absolument hilarantes sur mon grand âge (j'ai été recrutée du fait de mon expérience, ce qui suppose que j'ai quelques années de travail derrière moi), une mise au placard (phoning et autres joyeusetés tout à fait inférieures à mon niveau de qualification et à mes compétences), la jubilation du Petit Sale Con sous les ordres duquel je me suis retrouvée (incapable d'aligner trois phrases correctes mais rempli d'aise d'avoir sous ses ordres une femme plus âgée que lui et plus diplômée, ainsi qu'il me l'a fait remarquer avec force clins d'oeil appuyés et "hein ?" satisfaits), la mise à l'écart par les collègues de mon service et d'autres services auprès desquels ma publicité avait été faite (la vieille feignante qui se fait pipi dessus...) et des propos contradictoires du type : "Il ne se passe rien mais serre les dents", quand j'ai essayé de faire part de mon désarroi...

Sans compter la personne incroyablement brillante avec laquelle je partageais mon bureau avant ma mise au placard, laquelle avait déjà tenté plusieurs fois de récupérer mon travail à son profit (mon profil est travailleur collaboratif, ce qui ne veut pas dire Bisounours collaboratif, je sais détecter les morpions et les neutraliser lorsque le besoin s'en fait sentir...) qui a tenté de me faire passer pour une demeurée auprès de tout le service, tout en utilisant allégrement et sans état d'âme les outils et les procédures que j'avais mis en place...

Quant au chef de service, lui-même harcelé par la Sale Conne qui s'en était prise à moi, ça lui faisait des vacances et il a tenté d'en rajouter une couche.

Je n'ai rencontré aucune aide auprès de mes collègues ni auprès de la hiérarchie, bien trop occupés à se voiler la face : la Sale Conne en question est une harceleuse en série, mais accepte des conditions de travail hallucinantes et fait peur à tout le monde, surtout quand elle vrille ses terribles yeux marrons sur vous, brrrrrrrrr !

Bref, j'ai fini par trouver une solution pour partir mais j'ai mis un certain temps avant de renoncer à l'autoflagellation ("je dois trouver une solution pour gérer cette situation", "c'est de ma faute, je ne sais pas me comporter avec ces gens"...). Donc, règle number one pour moi : le Sale Con ne se gère pas, il se neutratlise ou il se fuit ! Sinon on y laisse sa belle santé et franchement, ça serait dommage : le Sale Con ne mérite qu'une chose, un bon coup de pied dans le fondement !

Je précise que j'ai retrouvé rapidement du travail après cette expérience et que j'ai alors été confrontée à un trio de Sales Cons qui harcèle toute une équipe depuis de longs mois (méprisants, maniant l'ironie méchante, descendant leurs collègues pour se faire briller, prenant tout le monde pour des incapables, enfin comme dirait l'autre, ils ne sont pas finis, il reste encore plein de place dedans, on pourrait y habiter à plusieurs, mais pour ma part, je n'y tiens pas...).

Pour le moment, j'attends de voir comment cette histoire-ci va se dénouer car cette fois, la hiérarchie, alertée par tout le service, semble vouloir prendre les choses en main...

Mais comme je suis la dernière arrivée, il semblerait que les Sales Cons comptent me faire porter le chapeau et me faire endosser la dépouille de bouc émissaire, ce qui semblerait arranger quelques-uns de mes collègues, y compris parmi les harcelés...

Ma religion est faite : si la situation ne trouve pas rapidement une issue - et quand je parle d'issue, je ne parle pas de me retrouver pendue haut et court pour l'exemple au milieu du bureau -, je changerai à nouveau de boîte. Mais c'est agaçant à la fin de voir que les Sales Cons restent en place sans trop de casse...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Un petit ajout à ce témoignage : dans la deuxième boîte, le trio de Sales Cons m'avait proposé à mots couverts de faire partie de leur chouette bande de Sales Cons, offre que j'ai déclinée, et ça n'a pas du tout arrangé mes bidons... y compris auprès des collègues avec lesquels j'avais été solidaires lorsqu'ils ont décidé d'alerter leur hiérarchie, et qui m'ont pour la plupart laissé tomber comme une vieille chaussette alors que je les avais prévenus que le trio de Sales Cons s'en prendrait forcément à moi. "A toi de régler le problème, qu'ils m'ont dit, c'est une histoire de rapports de force, maintenant, on ne peut rien faire, il faut que tu te démerdes."
Des fois, on fait des trucs, on se demande bien pourquoi, parce qu'il y a des moments où je me dis que j'aurais dû accepter la proposition si alléchante du trio, pour voir un peu ce que ça fait que d'être du côté des Sales Cons, ça doit ouvrir des horizons...

Josick a dit…

Merci pour cette édifiante histoire. Mais, qu'est-ce qui différencie le sale con de l'escroc ?

Anonyme a dit…

tu as tout à fait raison et c'est bien ça le drame c'est que ce soient ces sales cons qui finalement gagnent à tous les coups et c'est nous les autres qui devions subir ou partir.